Le Tact

Il y a le tact de la main, des jambes, de l'assiette et de la tête.

Le cavalier qui a du tact, récompense au plus léger indice d'obéissance. Ainsi, si le cavalier demande à nouveau le même exercice, le cheval répond avec calme, confiance et plaisir "demander souvent, se contenter de peu, récompenser beaucoup". Un cavalier qui possède tact et sensibilité, le cheval ne se fatigue pas, car jamais il ne va au-delà de ses possibilité.

Le cavalier ne doit pas bousculer le cheval, mais plutôt user de tact, et il doit également savoir quand il doit s'arrêter, quand il doit le récompenser et quand il doit redemander.

Souvent le cavalier insiste pour obtenir d'un cheval un exercice ou une attitude déterminée, souvent même par des actions violentes. Mais est-ce que le cavalier c'est remis en question, et c'est-il demandé pourquoi le cheval résiste. Souvent cette résistance est provoquée par une déficience physique.

Le cavalier qui réussi est celui qui étudie son cheval, qui lui donne un enseignement basé sur une compréhension mutuelle. Cette compréhension mutuelle doit être établie peu à peu, sans se précipiter afin de résoudre la bonne position qui doit être donnée à chaque cheval dans un exercice donné.

Pour obtenir un niveau équestre élevé, le cavalier doit avoir de sérieuses connaissances techniques. Si toutefois, le cavalier ne possède pas de tact équestre, ces connaissances ne lui serviraient à rien. Le cavalier doit sentir chaque action, le moment, et de quelle façon agir pour chaque cheval.

Seul le cavalier qui comprend, sent le cheval possède le tact équestre.

Plus le cavalier possède de la finesse dans ses demandes, plus grand est le tact dont il fait preuve, et plus il obtient de résultats. Ainsi le cheval grandit en mobilité et flexibilité, lui permettant de disposer de lui-même de façon supérieure.

Si le cavalier exécute un exercice violent, il ne doit pas utiliser la même finesse que celle exigée par une leçon de manège. Il doit monter avec la plus grande finesse possible, car son attention doit résoudre d'autres problèmes que ceux posés uniquement par le cheval.

Le cavalier doit se préocuper de travailler son cheval dans une légèreté des plus grandes, il doit rechercher l'impulsion du cheval, sans avoir à faire d'effort ou à se contracter. Il doit avoir la prétention d'arriver à sentir, d'accompagner, d'aider chaque pas, chaque mouvements ou chaque geste du cheval.

Quand le cavalier possède une bonne assiette, a les jambes bien descendues, que le cheval atteint un degré élevé d'obéissance et d'équilibre, alors le cavalier domine son cheval sans effort, son propre équilibre, sa solidité en selle sont assurés sans force, ni contraction.

Ainsi, c'est la décontraction totale qui le fait aller avec son cheval sans le contrarier dans son mouvement.

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